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Je travaille à partir d’une question obsédante. Qu’est ce qui dans le système familial nous attache de cette manière ? Comment se fait il que la musique nous transporte ? Quelles en sont les règles ? Quels sont les codes d’un espace de repas, reconnaissable par tous ? ... 

 

L'angle d'approche

 

Je pars de ma fascination pour l’organisation des sociétés auxquelles j’appartiens. En documentaliste je collecte les paroles qui se trouvent sur le fil de mon chemin, puis je répertorie et classe. Les travaux produits sont à la fois des réponses éventuelles à ces questions qui m’animent, ainsi que les chemins qu’elles m’amènent à découvrir. Les coulisses tels que le perçoit Ervin Goffman, autrement dit la fabrication, les alentours de l’évènement sont parties prenantes du processus artistique et de la valeur d’un travail – Chaque projet est en soi un déclencheur de lien qui me permet d’aller à la rencontre de personnalités, et d’histoires individuelles. Souvent intimistes, souvent personnelles, souvent en duo, ce sont des instants privilégiés provoqués en douceur.

 

les Matériaux

 

Je cherche à souligner les moyens de contrôle, les mécanismes de cette organisation (ces rituels) dans leur ingéniosité et leur absurdité. Jusqu’au moment où ils m’échappent. Mon travail donne ainsi à voir l’interstice entre ce qui a été saisi et ce qui reste insaisissable.

Les matériaux sont indifféremment employés selon leur malléabilité et leur pertinence. Au départ de la sculpture, travail d’introspection Ã  l’alphabet enfantin. Elaboration d’un vocabulaire fantasque constitué de superposition de matériaux contradictoires.

Puis une forme hybride mêlant à la fois l’installation, le témoignage en direct et la projection de films. Cela pour donner à vivre (à revivre) une expérience vécue. L’installation comme « architecture », organisation spatiale de rituels communautaires. Puis des films où se construit une trame fictionnelle au travers de l’histoire réelle. 

 

L'esthétique

 

 

Les esthétiques que je manipule empruntent à l’art conceptuel dans l’importance des dispositifs et l’aspect administratif, à l’art minimaliste dans le travail des couleurs et la fantaisie, au mouvement Fluxus dans la volonté de créer de la participation avec le spectateur ; mais aussi à une esthétique plus classique, à la recherche d’une contemplation mélancolique. 

 

Le travail dans sa globalité se présente comme une prolifération (terme que j’emprunte à Fabrice Hybert), de formes diverses qui forment dans leur assemblage, un patchwork, un état des lieux. En ethnologue effacée qui observe, mais aussi en tant que participante, je tente d’apercevoir les possibles de ce monde et de me confronter aux fondements de notre existence (le travail, la famille, la spiritualité, le dépassement, les communautés …)

 

 

 

Mots clefs : anthropologie, témoignage, hybridation, schémas, contemplation, fantaisie, existence, analyse, jeux …​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​

 

 

yvette nana de march, artiste entre anthropologie et psychologie

yvette nana de march, artiste entre anthropologie et psychologie

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